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L'anxiété : de la paralysie au super pouvoir entrepreneurial

Il était une fois un entrepreneur qui se réveillait chaque matin avec un poids invisible sur ses épaules. Avant même d'ouvrir les yeux, son cerveau s'emballait : "Et si je ne trouve pas de clients ce mois-ci ? Et si quelqu’un disait que je ne suis pas vraiment à la hauteur ? Et si tout s'écroule ?"


Le piège de la perfection

Cet entrepreneur, avait un don précieux : il voyait tous les détails que les autres manquaient. Lorsqu'il préparait une présentation pour un client potentiel, il anticipait chaque question, peaufinait chaque diapositive, vérifiait chaque chiffre 3 fois. Mais ce don était aussi son poison. Les heures devenaient des jours, les jours des semaines. L'anxiété était en train de le paralyser de multiples façons.


Des forces cachées mais bien présentes

Mais un jour, après une autre nuit blanche à ressasser ses inquiétudes (et plusieurs thérapies), il fit une découverte troublante. En regardant sa liste interminable de préoccupations, il réalisa quelque chose: chacune de ses sources d’anxiétés révélait une valeur fondamentale qui le définissait.


  • Son anxiété face aux décisions d’affaires ? Elle cachait un profond respect pour ses employés et une conscience aiguë que chaque choix pouvait les toucher.

  • Son besoin obsessionnel de perfectionner chaque détail ? C'était l'expression d'un engagement envers l'excellence et la volonté de faire toujours plus.

  • Sa tendance à planifier chaque scénario possible ? Elle témoignait d'une capacité stratégique exceptionnelle et d'un sens des responsabilités hors du commun.


La transformation

Il comprit alors que l'anxiété ne disparaîtrait jamais complètement, et qu'elle ne devait pas disparaître. Elle faisait partie de son ADN entrepreneurial. La question n'était pas de l'éliminer, mais de la canaliser. Il commença par mettre des garde-fous autour de ses forces :

Pour son perfectionnisme, il s'imposa une règle des 80/20 : dès qu'un projet atteignait 80% de sa vision idéale, il le lançait. Ce n'était pas baisser ses standards, c'était reconnaître que la perfection absolue n'existe que dans l'immobilité, et que le mouvement imparfait surpasse toujours la perfection paralysée.


Pour sa planification excessive, il se donna des fenêtres temporelles fixes : 3 pour analyser une décision majeure, 3 heures pour une décision moyenne, 30 minutes pour les choix quotidiens. Une fois le temps écoulé, il devait trancher avec l'information disponible, en se rappelant que l'inaction était aussi une décision - souvent la pire.


Pour son souci profond des autres, il apprit à distinguer la responsabilité de la culpabilité. Il ne pouvait pas contrôler tous les résultats, mais il pouvait s'assurer que chaque décision était prise avec intégrité, transparence et bienveillance. Le reste appartenait à l'univers incertain de l'entrepreneuriat.


Le super pouvoir révélé

Avec le temps, il découvrit que son anxiété, encadrée et comprise, devenait effectivement son super pouvoir unique. Là où d'autres entrepreneurs fonçaient tête baissée dans des décisions impulsives, son anxiété le forçait à considérer les angles morts. Là où certains négligeaient l'impact humain de leurs choix, son souci naturel des personnes créait une culture d'entreprise où les employés se sentaient valorisés et écoutés. Là où d'autres improvisaient constamment, sa tendance à planifier permettait à son entreprise d'anticiper les crises et de saisir des opportunités que ses concurrents manquaient.


Son anxiété n'était plus une faiblesse honteuse à cacher, mais une sensibilité amplifiée qui captait des signaux que d'autres ignoraient. Comme un radar émotionnel et stratégique ultra-sensible, elle détectait les risques avant qu'ils ne deviennent des catastrophes et identifiait les besoins non exprimés de ses clients et employés.


L'équilibre fragile

Cet entrepreneur, c’est moi, Éric Lamirande! Mon histoire n'est pas un conte de fées avec une fin parfaite. Il y a encore des matins où l'anxiété reprend le dessus, où la paralysie menace de revenir. Mais maintenant, je la reconnais pour ce qu'elle est et ce quelle n’est pas.


Quand l'anxiété frappe à ma porte maintenant, je l'accueille, je l'écoute, et je la remercie pour le message qu'elle me porte. J’ai compris que l'anxiété fait partie de mon identité entrepreneuriale et que ça me rend unique et tout simplement … humain!


Envie d’en jaser et de vivre une journée de ressourcement unique avec moi et d’autres conférenciers, invités, panélistes... Et bien-entendu, avec toi?



On s'y voit?


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